call-center vaccinatie covid

La décision de la CIM du 24.11.2021 concernant la recherche des contacts

En raison de la forte circulation du virus, le nombre de cas index, c’est-à-dire le nombre de personnes infectées qui doivent être contactées quotidiennement dans le cadre de la recherche des contacts, a énormément augmenté pour atteindre des niveaux sans précédent.

Pour donner une idée : en une journée (hier, 23 novembre), 30 847 tickets 1A index cases ont été créés, dont 16 989 pour le centre de contact flamand, 11 751 pour la Wallonie, 1942 pour le centre d’appel de Bruxelles et 165 pour le centre d’appel de la communauté germanophone.

Même avec une extension constante et importante de la capacité des centres d’appels, il n’est pas possible de joindre tous les cas index dans les 48 heures.

Par conséquent, nous ne connaissons pas les contacts à haut risque pour les cas index non atteints. Ils ne reçoivent pas de codes de test et se tournent souvent vers leur médecin généraliste.

Il y a donc deux problèmes auxquels il faut répondre : 1) la surcharge des centres d’appel, qui fait que tous les cas index ne sont pas appelés à temps, et 2) la surcharge des médecins généralistes qui sont appelés à tort par des contacts à haut risque pour recevoir des codes de test.

Pour faire face à ces problèmes, la Conférence interministérielle Santé publique a décidé, à la suggestion du Comité interfédéral Testing & Tracing, de développer un outil en ligne où les cas index peuvent fournir les détails (nom, numéro de téléphone portable et adresse électronique) de leurs contacts à haut risque. Si le cas index a été en contact avec une collectivité (par exemple une école ou une institution de soins), il doit également l’indiquer et il sera contacté par téléphone. Si un cas index communique ses contacts à haut risque via cet outil en ligne, il ne sera plus appelé. Ses contacts à haut risque recevront les codes de test par SMS ou par e-mail et pourront télécharger un certificat de quarantaine s’ils en ont besoin. Un cas index peut toujours faire des ajouts par le même canal par la suite. Tous les cas index qui n’utilisent pas le système seront toujours contactés par téléphone.

L’outil sera développé d’ici le 2 décembre et sera disponible via masante.belgique.be.

Il y aura d’autres communications lorsque l’outil aura été lancé.

Une deuxième décision concerne une adaptation de l’application Coronalert, l’outil de traçage complémentaire. Toute personne ayant eu un contact à haut risque reçoit un écran rouge et doit contacter le centre d’appel pour obtenir un code de test.

L’adaptation consiste en un bouton dans l’application qui donne accès à un navigateur où un utilisateur avec un écran rouge peut demander un code CTPC. De cette manière, l’anonymat de l’application reste garanti et ce n’est qu’au travers de l’outil dans le navigateur que les données du contact à haut risque seront transmises par Coronalert et conservées pour le test.

L’importance de Coronalert est aujourd’hui plus grande que jamais. Alors que la première décision vise les contacts à haut risque connus des cas index, la deuxième décision sera une aide importante pour les contacts à haut risque inconnus que nous avons dans notre vie sociale.

Là encore, l’adaptation aura pour effet que les contacts à haut risque recevront un code de test plus rapidement, qu’ils appelleront moins souvent le médecin pour demander de l’aide et que le nombre d’appels entrants vers les centres d’appels diminuera.

Nous voulons que cette adaptation soit en place d’ici le 5 décembre.